Dans ton chemisier de satin bleu électrique, tu fais l’ombre aux catins, pour sûr tu donnes la trique. Ta chevelure blonde décoiffée encore humide, à chaque soir m’inonde, me déleste, me débride. Faire glisser le satin sur la pointe de tes seins, que tombe le chemisier, dévoile deux pyramides. Sur le rose des mamelons à la douce fermeté, le brûlant de ma langue en caresse mouillée. Cavalière dans la nuit, chevauche-moi, ondule comme un serpent. Prend mes hanches en étau contre tes cuisses divines. Donnes refuge à mes mains sous ta jupe volatile, qu’elles sentent ta chaleur par-dessous tes dentelles. Au seuil de ta chapelle ornée d’un porte-jarretelles, je dépose mon désir. Je prie que tu l’accueilles. À mes doigts qui s’engouffrent et tes lèvres qui les sucent, s’ajoute ton souffle en brise tiède dans ma nuque. Mon amour embrasse-moi, croque mon âme et puis joui. Retombe inerte et calme dans le creux de mes bras, ma petite fleur bleue blottie.

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