Au terminus de la terre, sur une belle péninsule
Ne reste plus que la mer à mes yeux incrédules
L'océan c'est l'espoir d'un infini encore
Quand la vie nous promet à chaque chose une mort
Même les plus gros rouleaux terminent tous en écume
On revient au rivage quand nos coeurs se consument
Sur une coque de bois que la houle vient lécher
C'est au large qu'on s'en va contre vents et marrée
On spécule sur l'avenir derrière chaque horizon
Qui recule, aiguisant notre piètre imagination
Et pourvu que le voyage jamais ne s'arrête
Que la terre que l'on fuit ne nous montre pas sa crête
Sur l'étendue d'azur tous les rêves sont permis
On oubli nos blessures que la routine ternis
Goélands et mouettes savent que la Terre est ronde
Qu'on a beau traverser, on ne s'échappe pas du monde

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